Selon les estimations officielles, environ 30% des cas d’incendie seraient d’origine électrique. La cause principale de ces incidents, ce sont sans doute les surcharges, les défauts d’isolement, des contacts défectueux, entre autres.

C’est sans doute pour cela que les compagnies d’assurance exigent le compte rendu de vérification Q18 afin de mieux prendre en compte vos installations électriques dans le contrat d’assurance. Cet article fait le point.

QUELLES SONT LES VÉRIFICATIONS OBLIGATOIRES ?

Il faut dire que le caractère obligatoire de la vérification Q18 permet à l’assureur de dégager sa responsabilité si le rapport n’est pas à jour. Voici les vérifications obligatoires selon http://www.ingeris.com/ :

– Le Consuel : Lors que votre installation électrique est neuve et qu’elle a subi de lourdes modifications, elle devra être raccordée au réseau de fournisseur d’énergie. Dans ce cas, il faudra fournir au préalable un certificat de conformité appelé CONSUEL.

– La vérification initiale : C’est une vérification qui s’effectue avant la première mise en service et elle est différente du CONSUEL. Elle s’effectue surtout dans le cas où le réseau électrique a subi un changement structurel. Un nouveau contrôle initial est nécessaire.

– La vérification périodique : Celle-ci est à renouveler chaque an et permet surtout de mesurer la conformité des installations aux normes en vigueur. En effet, l’arrêté du 19 avril 2012 définit les normes d’installations électriques auxquelles les bâtiments qui doivent recevoir des travailleurs doivent répondre.

L’ASSUREUR VOUS DEMANDE SEULEMENT LE Q18 ?

Les vérifications initiale et périodique sont complémentaires. Ils permettent surtout d’apporter une approche beaucoup plus globale des risques minimaux qui sont prévus par la loi. Il faut dire que depuis le 1er avril 2014, le référentiel du Q18 a changé pour devenir : l’ASPAD D18.

Contrairement à son prédécesseur, ce référentiel ne s’adresse pas seulement aux locaux, mais concerne surtout l’ensemble des installations électriques de l’établissement.

Selon http://www.ingeris.com/, ce référentiel permet surtout aux assureurs de mieux lire le compte rendu et d’avoir surtout une meilleure visibilité sur le niveau de risque.

On a par ailleurs le certificat Q19 qui est une vérification thermographique afin de détecter des échauffements anormaux dans les installations électriques. Il faut dire que ces échauffements ne sont pas visibles autrement. En fonction de l’activité qui se déroule dans le bâtiment, ce type de certificat est établi suivant un accord entre l’assureur et l’assuré. Cependant, il faut dire que ces comptes rendus doivent être réalisés par un opérateur certifié par le CNPP ( Centre National de Prévention et de Protection).